10.12.06

Des odeurs

Comme un Jean-Baptiste Grenouille*, je retiens les odeurs du monde tel que ton sexe se retient désormais en moi. Mon corps ne peut pas garder cette responsabilité qu'est de rester dans ta mémoire à plus jamais. Je n'ai rien fait pour t'ensorceller, tu sais? Et pourtant, tu m'excites à bout de souffle, à perdre haleine, à la folie, à mourir très, très lentement. Au fur et à mesure, je deviens la chanson de Francis Cabrel qu'à voix très basse, j'ai chanté pour toi quand tu m'as fait cet amour qui m'atache à la vie, justement quand l'âge des femmes mûres me dit que la mort approche... Après nos petites morts, l' Autre Côté m'embrassera. Pas avant la fleuraison de nos corps brûlants de passion.
* Le parfum, Patrick Suskind

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